Le sommier central se rélève et se transforme en échelle pour accéder au toit.
jeudi 16 juillet 2009
mercredi 10 juin 2009
vendredi 5 juin 2009
mercredi 20 mai 2009
mardi 19 mai 2009
mercredi 6 mai 2009
L'ATELIER
L'association Quai Des Messageries m'accueille toute la durée du chantier. Je travaille à côté de leur chaloupe dans les entrepôts d' Atlantic Marine à Paimboeuf.
mercredi 24 septembre 2008
lundi 28 juillet 2008
vendredi 16 mai 2008
FORMAT
" Designer de formation, je reste fasciné par la production en série, les technologies de mise en forme pour construire, la fonctionnalité pour le rangement, l’ergonomie des objets pour celui qui va les manipuler. C’est pourquoi je formate volontairement le dessin de mes projets aux standards de l’industrie et du frêt. Ainsi camouflés ils me permettent d’interroger le système de l'économie internationale depuis l’intérieur."
jeudi 15 mai 2008
INTENTIONS
(NOÉ, projet de micro-architecture pour Estuaire 2009, extraits)
NATURE
La pêcherie est une construction traditionnelle de l’estuaire de la Loire. Sur la rive, elle sert d’abri pour les pêcheurs au carrelet (technique de pêche avec un filet carré suspendu). Même si elles sont fabriquées de bric et de broc, les pêcheries ont fière allure. Dressées sur leurs pilotis, elles s’avancent loin dans l’eau sans craindre le fleuve.
C’est un endroit privilégié pour approcher la nature, écouter, observer, prendre le temps, au rythme du flux et reflux.
Entre terre et eau, l’allure vacillante de la pêcherie est à l’image de la nature environnante, en équilibre. L’actualité nous le rappelle régulièrement : les industries grondent autour et souvent la malmènent.
ISOLEMENT
NOÉ est une construction de la même taille qu’une pêcherie, et peut reposer sur des pilotis identiques. NOÉ reprend les techniques de construction navale en bois ( bordage sur couples ), et sert toujours d’abri, ou plus exactement de refuge. Car, jouant avec les codes de l’histoire biblique, elle ressemble à une arche miniature, à un refuge individuel.
NOÉ est comme une pêcherie mutant avec la pression de l’environnement : en pleine nature elle adopte paradoxalement les codes du commerce international. Elle est taillée aux dimensions d’un container maritime ( L220xH220xP320 cm), l’espacement des couples rappelle d’ailleurs le rythme de la tôle ondulée. Pour dégager un maximum d’espace dans l’abri, le bordage se fait de l’intérieur, les couples à l'extérieur, à l’inverse des constructions maritimes.
Ancestrales les questions restent les mêmes : que va-t-on mettre dans l’arche ? S’il fallait choisir, qu’est-ce qu’on sauverait du déluge ? Combien de temps nous reste-il ?
SURVIE
Depuis la nuit des temps l’Homme attend une catastrophe irréversible. L’inauguration en début d’année d’une réserve mondiale de semences végétales enfouies dans les glaces de Norvège montre que cette «paranoïa» touche même les États et les organismes internationaux. Prudence, prévention, l’Homme ne sait toujours pas quel recul prendre par rapport à son développement effréné.
Au coeur d’une société où l’individualisme ne cesse de s’accroître, NOÉ veut questionner chaque visiteur d’Estuaire sur la préservation de la Nature : deviendra-t-elle une affaire individuelle à l’exemple de cette arche bi-place, ou restera-t-elle devoir et patrimoine communs ?
NATURE
La pêcherie est une construction traditionnelle de l’estuaire de la Loire. Sur la rive, elle sert d’abri pour les pêcheurs au carrelet (technique de pêche avec un filet carré suspendu). Même si elles sont fabriquées de bric et de broc, les pêcheries ont fière allure. Dressées sur leurs pilotis, elles s’avancent loin dans l’eau sans craindre le fleuve.
C’est un endroit privilégié pour approcher la nature, écouter, observer, prendre le temps, au rythme du flux et reflux.
Entre terre et eau, l’allure vacillante de la pêcherie est à l’image de la nature environnante, en équilibre. L’actualité nous le rappelle régulièrement : les industries grondent autour et souvent la malmènent.
ISOLEMENT
NOÉ est une construction de la même taille qu’une pêcherie, et peut reposer sur des pilotis identiques. NOÉ reprend les techniques de construction navale en bois ( bordage sur couples ), et sert toujours d’abri, ou plus exactement de refuge. Car, jouant avec les codes de l’histoire biblique, elle ressemble à une arche miniature, à un refuge individuel.
NOÉ est comme une pêcherie mutant avec la pression de l’environnement : en pleine nature elle adopte paradoxalement les codes du commerce international. Elle est taillée aux dimensions d’un container maritime ( L220xH220xP320 cm), l’espacement des couples rappelle d’ailleurs le rythme de la tôle ondulée. Pour dégager un maximum d’espace dans l’abri, le bordage se fait de l’intérieur, les couples à l'extérieur, à l’inverse des constructions maritimes.
Ancestrales les questions restent les mêmes : que va-t-on mettre dans l’arche ? S’il fallait choisir, qu’est-ce qu’on sauverait du déluge ? Combien de temps nous reste-il ?
SURVIE
Depuis la nuit des temps l’Homme attend une catastrophe irréversible. L’inauguration en début d’année d’une réserve mondiale de semences végétales enfouies dans les glaces de Norvège montre que cette «paranoïa» touche même les États et les organismes internationaux. Prudence, prévention, l’Homme ne sait toujours pas quel recul prendre par rapport à son développement effréné.
Au coeur d’une société où l’individualisme ne cesse de s’accroître, NOÉ veut questionner chaque visiteur d’Estuaire sur la préservation de la Nature : deviendra-t-elle une affaire individuelle à l’exemple de cette arche bi-place, ou restera-t-elle devoir et patrimoine communs ?
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